A propos à propos du label forêt d’exception En cette matinée du 18 mars 2017, Stéphane LE FOLL, alors ministre de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt et porte-parole du gouvernement est venu sur Bercé, pour accorder à la forêt domaniale de Bercé, le label Forêt d’Exception®. Les forêts labellisées et candidates C’est officiel… le 18 mars 2017, Bercé devient la 7ème forêt d’exception…(8'58)

A propos à propos du climat Le vent Le plus grand fléau de la forêt, est avec le feu, la conjugaison du vent et de la pluie. Une forte rafale de vent sur un sol détrempé et c’est la catastrophe assurée. Sur Bercé, au fil du temps, de grandes “ventouses” (gros coups de vent brisant les arbres) ont imprimé sur le sol, leur passage. Les dérèglements climatiques en accroissent de nos jours la fréquence.

A propos à propos des géants L’arbre remarquable n’est pas seulement un arbre d’élite que sa taille ou sa forme distingue de tous les autres. C’est aussi l’arbre consacré par une histoire et qu’une collectivité humaine reconnaît comme un élément de son patrimoine – Extraits de Bourdu et Viard, 1993 : « les arbres remarquables en forêt » ONF guide de gestion 2001. Le houppier du chêne Sermaize en 1996 La longévité des arbres leur permet d’être les témoins de l’histoire humaine.

A propos à propos des chemins de l’eau Eaux et Forêt….L’eau et Bercé les chemins de l’eau. Si l’eau est assez rare à Bercé (à l’exception de quelques sources) les formes que prennent ces chemins sont assez variées. Elles sont déterminées en partie par les conditions naturelles mais également par les nombreuses modifications anthropiques (fossés de drainage, mares, abreuvoirs, lavoirs, extractions d’argile et de minerai de fer, etc). Des travaux sur quelques mares représentatives (sondages, analyses de sédiments) seront envisagés afin de mieux comprendre les conditions naturelles du milieu et les aménagements apportés par l’homme depuis plusieurs siècles.

A propos à propos de son histoire Un peu d’Histoire… À mi chemin entre Le Mans et Tours, lambeau de l’antique forêt de la gaule chevelue, Bercé n’a pas, au fil du temps, échappé aux défrichements. Déclaré “Res nullius”, l’espace forestier ou non est alors une terre sans maître, qui n’est possédée par personne mais que se disputent tous les usagers. Les traces néolithiques, les minières gallo-romaine et les enclos moyenâgeux jalonnent alors cet espace sauvage.

La pêche fut une mission des eaux et forêts de 1897 à 1938. 40 ans de surveillance et de gestion des cours d’eau domaniaux par les Préposés des Eaux et Forêts de Bercé. En 1890 : les parties de rivières navigables sont surveillées par les Ponts et Chaussées. En 1897 : “Les eaux” des Eaux et Forêts. Les rivières deviennent domaine de surveillance des Eaux et Forêts. Celle-ci sera régulièrement assurée jusqu'à l'avènement de la seconde Guerre mondiale avec un bémol toutefois durant la première guerre mondiale (faute et manque de personnel).

Dans cette première moitié du 20ème siècle, les routes sont encore un vaste chantier et réclament une grande mobilisation des effectifs des Eaux et Forêts. La donne à changé quand à la variété de main d’œuvre. Les deux dernières guerres ont décimé les familles, les épouses prennent leur destin en main, et quand elles ne travaillent pas aux champs, c’est en forêt qu’elles se dirigent avec bien souvent les enfants.

Le loup … une bête mystérieuse qui terrorise la contrée Les relations Homme-Loup datent de la préhistoire : une peinture rupestre représente un loup sur les parois de la grotte de Font-de-Gaume en Dordogne. La période romaine véhicule des idées positives sur le loup, qui participe à la légende de la fondation de Rome, par une louve allaitant Romulus et Remus. Par la suite, le loup sera associé à la fécondité, mais aussi à Mars, dieu de la guerre et à Apollon, dieu de la lumière.

Portrait d’un talentueux et à la fois discret photographe animalier : Daniel survolant la forêt en juin 2016 Originaire de Beaumont pied de Bœuf, son père, bûcheron, l’emmenait tout gamin sur les coupes, en forêt de Bercé et de leur balai (cabane de bois), ils pouvaient ensemble admirer les animaux qui eux-mêmes les observaient discrètement « c’était majestueux ». Initié très tôt à la chasse, il délaissera sur le tard son fusil, préférant tout naturellement la chasse photographique.