L’incendie « plaie ultime » de la vie d’une forêt. De tous temps l’homme cherche à accroître son territoire. Le plus rassurant pour lui est de pouvoir maîtriser son environnement. La forêt, milieu sauvage trop souvent hostile, est le repaire de tous les dangers. Dès qu’il dompte le feu, il s’attaque aux défrichements par essartage pour agrandir la surface de ses terres cultivables, puis quand elles sont épuisées, les abandonne de nouveau à la forêt renaissante.

A propos à propos du climat La hauteur des sources, l’absence de glandée ou de faînée, les plaies sur les arbres, l’importance des récoltes de champignons, l’arrivée ou le départ de la faune sont autant de signes qui nous renseignent sur les aléas climatiques. Mais me direz-vous : « Ce sont des trucs de grand’mère… » Oui, mais ils se sont toujours vérifiés. Les oies qui remontent début février, annoncent toujours à grand coup d’ailes un changement de saison.

A propos à propos du climat Le vent Le plus grand fléau de la forêt, est avec le feu, la conjugaison du vent et de la pluie. Une forte rafale de vent sur un sol détrempé et c’est la catastrophe assurée. Sur Bercé, au fil du temps, de grandes “ventouses” (gros coups de vent brisant les arbres) ont imprimé sur le sol, leur passage. Les dérèglements climatiques en accroissent de nos jours la fréquence.

A propos à propos des géants L’arbre remarquable n’est pas seulement un arbre d’élite que sa taille ou sa forme distingue de tous les autres. C’est aussi l’arbre consacré par une histoire et qu’une collectivité humaine reconnaît comme un élément de son patrimoine – Extraits de Bourdu et Viard, 1993 : « les arbres remarquables en forêt » ONF guide de gestion 2001. Le houppier du chêne Sermaize en 1996 La longévité des arbres leur permet d’être les témoins de l’histoire humaine.