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La chasse à tir
La chasse à tir …n’attire vraiment pas les photographes.
Cette rubrique est et sera l’une des moins imagée.
La forêt et les champs aux alentours ne peuvent se défendre seuls contre les envahisseurs à quatre pattes.
Les hommes , quand il s’agit d’un bien commun comme la forêt, se fédérent en association pour la défendre.
Le tir, il est vrai à force d’être si discret reste inconnu du grand public et n’en tire pas le même prestige que la chasse à courre, chasse spectacle par excellence.
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Le Braconnage
Chasser est pour l’homme un besoin inné et fondamental à sa survie. Homo erectus a faim et désire plus de diversité dans son alimentation. Le cueilleur devient chasseur. De libre et naturelle, la chasse devient, au fil du temps, un privilège que s’octroie la noblesse, ce qui lui permet en même temps, de s’exercer à l’art de la guerre.
Le mot forêt ou plutôt forest vient du terme bas latin : forestare qui signifie un espace clos par une barrière.
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La chasse en battue
En Bercé depuis l’origine des temps, les battues et la chasse en elles même, sont un mal nécessaire. De tout temps on chasse les bêtes fauves en Bercé. La survie des jeunes reboisements, des régénérations naturelles, des semailles et élevages agricoles, en dépendent. Les battues sont ordonnées au 19ème siècle par les conservateurs des forêts.
En 1844, la loi du 3 mai institue le permis de chasser. Durant la saison de chasse, les battues sont le fait des chasseurs (fermiers et Co-fermiers de la forêt) sous la surveillance du service forestier : « La manière dont elles auront été faites, le nombre, la qualité et la profession des tireurs, le nombre et la docilité des traqueurs, les résultats obtenus ».
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Chauves-souris
L’atout biodiversité des vieux peuplements Ce qui fait l’originalité de la forêt de Bercé n’est pas tant la richesse en espèces végétales que l’âge auquel le chêne est mené. Cette longévité permet d’avoir de gros et grands arbres, particulièrement intéressants pour les pics et autres oiseaux cavernicoles, ou pour les insectes xylophages, en particulier ceux qui utilisent les plus grosses cavités des arbres creux remplis de terreau, tel le célèbre Pique-prune « Osmoderma Eremita » qui stoppa net la construction de l’A28.
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Le fer
La forme et le fond : Tout désignait Bercé pour l’exploitation du fer. Dans les profondeurs du massif forestier, en forme de “fer à cheval”, des excavations, des monticules, des talus sans fin, témoignent de l’entreprise et de la sagacité des hommes.
Des buttes de tir, des trous de bombes, deux anciennes fermes phagocytées, des puits, une ligne de tramway, des emplacements de scieries mobiles, des marques par millier sur les arbres, tout un paysage organisé…….
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L.I.D.A.R.
La forêt n’a pas toujours été là … et elle n’est pas naturelle car entièrement façonnée par l’homme.
La forêt est riche en éléments archéologiques et les sites présents sont très bien conservés. Si nous retrouvons des vestiges archéologiques en forêt, c’est parce que la forêt est un milieu qui préserve et conserve très bien ce patrimoine. L’érosion des sols y est moins importante qu’en milieu ouvert et les actions de l’homme liées à la gestion forestière sont bien moins perturbatrices que dans les champs ou en milieu urbain.
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Le plus gros foudre du monde
Tonnerre de Brest…. un foudre issu de Bercé !
Utilisé par les Celtes, apprivoisé par les Gaulois, il héberge le vin depuis plus de deux mille ans sans attirer l’attention.
S’il servait d’instrument de torture au Moyen-âge, il véhicule aujourd’hui le prestige et la tradition vinicole,
…Je suis… Je suis….. Je suis …le…
tonnelet … le tonneau… le fût… la busse (en Sarthe)… le baril… le foudre.
Car l’homme dans sa démesure, et face à l’accroissement de sa démographie a toujours recherché à fabriquer des récipients de plus en plus importants.
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Chevaux
Chevaux et mulets en forêt : Le cheval … tracteur de nos aïeux.
Par le passé, le brioleur était un transporteur qui enlevait les bois et fagots abattus par les bûcherons en forêt, et les acheminait chargés sur les bâts de ses chevaux à la lisière de la forêt où ils étaient mis en tas pour être ensuite chargés par les rouliers. Le barasseur (baudelier, voiturier ou roulier) transportait plus particulièrement les troncs d’arbres ou autres bois avec des bêtes de somme et les évacuait du massif.
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Les scieries
On sait scier du bois depuis l’Antiquité. L’invention de la scie à main (du latin secare, couper) est le fruit de l’observation, celle d’un homme qui aurait eu l’idée de reproduire dans du fer la denture de la mâchoire de requin ou les dents de la coquille Saint-Jacques.
Des modifications interviendront au fil des siècles sur la qualité et les matériaux des lames.
Mais c’est au 17ème siècle que l’on utilisera l’acier cémenté puis au 18ème siècle qu’arrivera l’acier fondu.