DES SECRETS BIEN GARDÉS
La chasse à courre
A propos
Au Néolithique et durant l’Antiquité :
La chasse telle une cueillette, est libre et peut être pratiquée par tous : “loi salique” du temps des Francs.
Mais au Moyen-âge, elle sera réservée à la noblesse (ordonnance de 1396).
Au Xème siècle
le baron Hamon est le premier grand seigneur connu de Château-du-Loir (980-1028). Il possédait la forêt de Bercé, de Douvre et de Cloipas.
C’était alors un territoire de chasse d’autant plus rentable que ses réserves en gibier étaient importantes. La chasse procurait alors la viande, la fourrure, le vêtement : (la peau des cerfs était utilisée pour la fabrication des gants, des bourses, pour l’ensevelissement des dépouilles des grands seigneurs.) La chasse requerrait force, adresse et entrainement à l’art de la guerre. La chasse à courre n’était pas seulement un « chic » exercice de style mais utile à la formation du cavalier, ce même cavalier que l’on trouvera au fil du temps sur les champs de bataille.
Le suzerain chassait " à toute manière de bestes grosses et menues, fauves, rousses, rouges, (cerfs, chevreuils, daims) noires (sangliers) et autres (grande vénerie) avec la poursuite d’icelles partout où bon lui semblait, et à tous oiseaux “, dans ses cantons de haute futaie mis en desfais (réserve). Le vassal, lui, n’avait droit qu’à la chasse à lièvres, goupils et connins (lapins) dans ses garennes (petite vénerie).
Le droit de chasse exclusif du propriétaire terrien et la constitution de vastes réserves de chasse pour “les plaisirs du roi” (les capitaineries)… étaient des privilèges.
Le peuple, lui, pendant ce temps, subit la destruction de ses récoltes
par les cervidés, sangliers, lapins et les prédateurs: loups renards,
(seuls les louvetiers agréés par le seigneur peuvent chasser).
Les délits seront donc fréquents, tout comme le braconnage :
les paysans chassent le petit gibier, à l'aide de pièges ou collets,
pour se protéger, se nourrir ou commercialiser la viande et les peaux.
Au XIème siècle :
Souvenez-vous du propriétaire du château des Étangs, Gervais de Château-du-Loir, nommé archevêque de Reims, qui fit construire devant la Cathédrale un immense cerf en bronze en l’honneur des chasses anciennes en Sarthe.
Le Cerf de Gervais à Reims, un bon souvenir du passé à Bercé
Sa majesté le cerf.
Dans l’antiquité le cerf était considéré comme Jésus-Christ, vainqueur du démon.
Le "Physiologus", un bestiaire chrétien des premiers siècles,
joua un rôle crucial dans l'interprétation du cerf en tant que
symbole chrétien. Le texte raconte que le cerf se purifie en
consommant des serpents, une métaphore de la victoire du bien,
incarné par le cerf, sur le mal, symbolisé par le serpent.
Cette image est profondément enracinée dans la théologie
chrétienne où le cerf symbolise le Christ triomphant sur
le mal et le péché. D'ailleurs, Saint Hubert, patron des
chasseurs, est une autre figure clé dans la symbolique
chrétienne du cerf. La légende raconte que Saint Hubert
vit un cerf avec une croix lumineuse entre ses bois.
Une interprétation divine qui le pousse à convertir sa vie
et à suivre le Christ. Ce récit renforce le lien entre le
cerf et les valeurs chrétiennes de conversion et de rédemption.
(Ca m’intéresse © Koffi Serge N’Guessan)
La virilité et la force caractérisent le sanglier.
Le sanglier était aussi l’un des animaux les plus chassés au Moyen-âge, en France.
"Au Moyen-âge, le sanglier par sa force et sa férocité,
représentait un défi considérable pour les chasseurs,
ce qui en faisait un gibier de choix pour tester et
démontrer les compétences et le courage des chevaliers.
Si pour certains, elle paraissait un moment de loisir
et de détente, la chasse au sanglier n'était pas que
ludique. Mais aussi une forme d'entraînement au combat
à une époque où il était important de maîtriser des
compétences martiales hautement valorisées. En outre,
le sanglier connu pour sa robustesse peuplait abondamment
les vastes forêts françaises. Il offrait ainsi une source
accessible de nourriture et de matériaux.
À cet effet sa chair étant prisée pour les banquets ainsi
que ses poils qui servaient à la conception de certains
matériaux pour la défense. Plusieurs membres de son corps
intervenaient dans divers objets artisanaux."
(Ca m’intéresse © Koffi Serge N’Guessan)
1789 …
À partir de la révolution conduisant à l’abolition des privilèges dans la nuit du 4 août 1789, le domaine semble loué ….démocratiquement !
La chasse de la révolution à la 1ère guerre mondiale
1792
Les adjudicataires de chasse entrent en lice.
1866
La Société de chasse de Bercé est créée.
Cette société avait comme président Mr le Comte d’Andigné et comme sociétaires, les Marquis et Comte de la Porte aux Loups, le Comte de Vauguyon, le Vicomte de Hercé et Messieurs de Vaufleury, Moreau et de la Barre, ainsi que Mr le Baron de Layre (Rallye Bercé, qui résulte de la fusion des équipages de Beaumont les Autels (28) et du Resteau : Rallye Sapinette de Chemiré le Gaudin).
1875 :
Mr le Comte d’Andigné est l’adjudicataire de chasse à Bercé
1886 :
Le Rallye Bersay (Maine-Anjou) Maître d’équipage : duc de Gramont, château de Mangé (Sarthe) –
Invitée Mme la Duchesse d’Uzès.
La duchesse d'Uzès
(Marie Adrienne Anne Victurnienne Clémentine
de Rochechouart de Mortemart),
était l'arrière-petite-fille
de la célèbre Veuve Clicquot.
Elle devient duchesse d’Uzès à 20 ans en épousant
Emmanuel de Crussol d’Uzès.
Elle fut la première femme française à passer,
et obtenir le 22 avril 1898, son brevet de
conductrice d'automobile sur
sa Delahaye bicylindre de type 1.
Mais moins de deux mois plus tard,
la duchesse se montre pionnière
dans un autre domaine en étant la première
femme verbalisée pour un excès de vitesse
dans la traversée du bois de Boulogne
(en compagnie de son fils):
15km/h au lieu de 12km/h !
Amende : 28 francs...
1891 :
Co-fermier du courre : M. le duc Agénor de Gramont (Château de Mangé - rallye Vallière). Le “Rallie” Vallière est l’ancien Rallye Bersay fondé en 1886 dans la Sarthe et qui fut installé à Vallière en 1895.
Courre du sanglier : Mr le Comte François de la Rochefoucauld
Un vitrail est commandé par les chasseurs de Bercé, en l’honneur de St Hubert, pour l’église de Marigné.
Détails du vitrail dédié à Saint-Hubert réalisé par l’atelier Fialex de Mayet en 1891 sur le thème de Saint-Hubert et offerte par les équipages de chasse après une collecte des familles notamment le Baron de Layre, le Marquis de Talhouët-Roy et l’équipage du château de Champchevrier
1900 :
Co-fermier du courre : Mr le Comte François de la Rochefoucauld (sanglier).
1902 :
Co Fermier du courre Mr le Baron de Layre : (Rallye Bercé) dont les gardes chasse assermentés étaient Gérard (1903-1904) Quentin (1906) Valentin Forest (1910-1914) et Bruon.
(Chasse au Cerf) Mr le Comte Pierre de Felcourt.
(Chasse au Sanglier) Rallye invité : Rallye Chistré (1928-1933)
Invité : L’équipage du Luart.
1901- sport universel illustré
Au début du XXème siècle on pouvait lire : « tout notable se fait un devoir
de suivre, à cheval ou en automobile, les laisser courre des équipages
qui ont survécu aux nombreuses difficultés de l’après guerre. »
Et de rajouter : (en automobile.. les mânes des vieux veneurs doivent
frémir devant ce progrès)
Près de Paris il y avait des lots communs à la chasse à courre et à tir,
régulés par le Veneur.
En province les lots étaient distincts et les gros lots pouvaient dépasser
un loyer de 10.000 francs.
En forêt Domaniale de Bercé on nommait les propriétaires du droit de chasser :
les fermiers ou locataires de chasse. La population les nommait
« ces Messieurs » ou « les gros ». Leurs ayants droit sont les co-fermiers
et sont accrédités pour un ou plusieurs modes de chasse, sur un ou plusieurs
lots de la forêt. Un co-fermier s’entoure d’actionnaires : les chasseurs.
La chasse à courre est pratiquée sur l’ensemble du massif.
Les adjudicataires possèdent un rendez vous (habitation de loisir),
mais les départs de chasse s’effectuent le plus souvent à partir
d’une loge ou d’un rond point stratégique en forêt.
Les membres d'un équipage qui portent le bouton et acquittent
leur cotisation pour les frais d'entretien de la meute sont
appelés « boutons ».
Certains membres de l'équipage qui payent moins n'ont droit
qu'au port du gilet sous une redingote noire :
ils sont nommés « gilets ».
Par exemple, il y a actuellement six locataires du droit de chasse :
quatre pour le tir (lots de 1000 à 1300ha), un pour le courre du
chevreuil et un pour celui du cerf. La chasse à courre est pratiquée
sur l’ensemble du massif.
Une messe de Saint Hubert (patron des forestiers et des chasseurs)
est célébrée traditionnellement en forêt début octobre, marquant
ainsi le début de la saison de chasse. (Le 10 octobre 1954,
elle avait lieu dans la parcelle 163, en présence de Monsieur le
conservateur Ruban, de Mr l’ingénieur Lorne et des agents techniques
Boulanger, Lachiver, et Rimasson, des Veneurs et leurs boutons.)
1911 :
Co-fermier du courre : Mr le Baron de Layre (Rallye Bercé). C’est l’époque où l’on commence à apercevoir de plus en plus d’automobiles lors des chasses à courre. Rallyes invités : Rallye Juigné et équipage de Champchevrier.
Louvetier : Mr de la Blanchère.
1914 :
La chasse est interdite pour toutes les espèces de gibier (sauf le lapin). La chasse au sanglier est placée sous le contrôle du lieutenant de louveterie en 1915 (Louis Marion).
Entre 1916 et 1918, l’on voit de nouveau les battues et les chasses à courre réapparaître par pure nécessité alimentaire (le chevreuil et la moitié du sanglier a été envoyé à l’ambulance, le reste distribué aux tireurs et riverains). Le Garde particulier de Mr d’Andigné est Albert Simier
1920
Adjudicataire du bail de 1920 à 1929 : Mr Albert Bordeaux (21 rue de Flore- le Mans)
Co Fermier du Courre : Mr le Comte Henri d’Andigné (château de Resteau)
et le Baron de Layre : Chasse à courre cerf et sanglier, sur les lots 1à5 (lot 4 à tir)
Mr le Comte Henri d’Andigné et l’équipage Champchevrier
Le louvetier est : Mr Marion
Le Chevreuil à cette époque est un animal de chasse à tir et non à courre. Le Courre s’adresse au Cerf et Sanglier - Le Chevreuil peut être chassé à courre après fermeture du Tir.
1924 :
Co-Fermier du tir : Darblay (château de la Motte, Souzay-Champigny– 49) a repris le lot n°5 pour le courre des sangliers (vautrait 1924-1928).
Le garde particulier s’appelle Gobert.
1929 :
Co-Fermier du courre : Rallye Chistré - Champchevrier M. François Darblay (château de la Motte-Sonzay 37)
et Pierre Vernes ((banquier, dont le frère Edouard s’est marié avec Melle Darblay ) Le louvetier est: Georges Willekens
Pour en savoir plus sur cet équipage : deux PDF.
Des histoires de chasse.
Il y en eut.
**Témoignage de Maurice Vérité **: Thénaisie (surnommé Darblay) chassait ainsi avec le comte Darblay grâce à la valeur de ses chiens. Je me rappelle, dans le vieux temps, un cerf est tombé d’épuisement à la porte de la cave. Avec mon père on a ouvert la porte et on l’a caché à l’intérieur (vallée de l’Hermitière, cave en dessous d’un talus). Mais les chiens sont arrivés et ont reniflé l’entrée. Nous avons dû ouvrir quand le piqueur et les « gros » (notables) sont arrivés.
Un autre jour, nous labourions un champ en bordure de forêt. Le cerf est venu sur le talus avec les chiens derrière, il y avait un trou et le cerf est tombé dans la fosse à gibier.
*Pour les battues au sanglier, le père Thénaisie avait de bons chiens, bien créancés et à ce titre était invité quelques fois à chasser en battue, en forêt. * Les chasseurs utilisaient les loges (celles de Volumiers ou de Croix-Marconnay), comme écurie. Ils déjeunaient dans la partie attenante. Maurice se rappelle….dans le vieux temps, un cerf est tombé d’épuisement à la porte de la cave. Avec mon père on a ouvert la porte et on l’a caché à l’intérieur (vallée de l’Hermitière) cave en dessous d’un talus. Mais les chiens sont arrivés et ont reniflé l’entrée. Nous avons du ouvrir quand le piqueur et les « gros » (notables) sont arrivés.
Un autre jour, nous labourions un champ en bordure de forêt. Le cerf est venu sur le talus avec les chiens derrière, il y avait un trou, le cerf est tombé dedans.(Fosse à gibier)
L’équipage Champchevrier, dans les débuts de saison arrivait à pied avec les chiens depuis la Touraine, accompagné d’hommes et de chevaux. Ils mettaient 2 jours et c’était une aventure merveilleuse. L’équipage stationnait ensuite à Laillé.
L’Histoire retiendra qu’un piqueur qui soignait au chenil les chiens depuis un balcon est tombé dans la fosse et s’est fait entièrement dévoré. Les chiens ne sont pas méchants malgré qu’ils soient pour certains coupés avec du loup.
De nos jours le fossé séparant la chasse des populations riveraines s’estompe.
Monsieur Jacques par Yves Camisy
1932 :
Agrément des gardes Rousselet et Julien le 24 novembre.
1936 :
Courre : Équipage du Talhouet et de Champchevrier
1938 à 1947 :
Courre : Verne, Champchevrier
C'est la guerre, on est en période trouble. La chasse est diligentée
par le gouvernement Allemand en France et par les Officiers
des Eaux & Forêts; La Résistance s'emploiera à détruire les
miradors de chasse. Aucune chasse à courre n’eut lieu pendant
la période de la dernière guerre.
Louvetiers : André Foneau - Jean Huger - d’Andigné.
1947 :
Les chasses ordinaires reprennent - équipage de Champchevrier ……
En 1948 :
Le conservateur et les inspecteurs des Forêts suivent les chasses, de même en 1952, Mr Blouère est souvent aperçu suivant la chasse à courre. Les chasseurs se fédèrent en créant la société des chasseurs de la forêt de Bercé.
En 1956 :
Le bail est porté de 9 à 12 ans.
De 1957 à 1967 :
Rallye Touraine: adjudicataire du courre - Hernandez surlouait le courre pour 50.000F
Courre : Marcel Tabur (équipage des Coëvrons).
La chasse à courre était pratiquée uniquement le dimanche.
Les enfants des villages avoisinants la forêt aimaient y assister car les
cavaliers leur donnaient leurs chevaux à tenir et en contre partie
leur tendaient un bonbon ou une petite pièce. (1918-1920)
Mme. Couturier (équipage invité) distribuait à l’occasion de la curée, des bonbons et des gâteaux aux enfants présents. Le fait de tenir les chevaux : 10 F. Il y avait aussi Mr de Reuzet et Mme Cheuvreux (Rallye Touraine).
Quelques informations sur le Rallye Touraine :
En 1968 :
Le bail passe de 6 à 12 ans.
Vénerie :
Lot 5, courre du cerf, équipage de Champchevrier à Mme Xavier Bizard qui chasse depuis 1804 et est le plus vieil équipage de France ; Le Rallye Touraine, fondé en 1826, est souvent invité à chasser en Bercé.
Quelques articles sur Champchevrier :
Lot 6, courre du chevreuil : équipage des Coëvrons à Mr Marcel Tabur et son Piqueux : « la Jeunesse » -
Si la chasse à tir n’attire pas la foule à cause du danger qu’elle représente, la chasse à courre à l’inverse met en effervescence toute la région. C’est en effet des centaines de voitures qui suivent dans la déraison pour certaines d’entre elles, ce mode de chasse, tendant à créer quelques bouchons sur des routes plus qu’étroites et quelques accidents.
Déjà le 15 avril 1963 Goenvec relate : fait canaliser la circulation sur la route de Chahaignes par suite de nombreuses voitures suivant la chasse à courre.
En 1968 on parle de gymkhana automobile ou de manège habituel. Plus tard un forestier se posera la question de savoir si l’on assiste à une chasse ou à une compétition automobile ? L’inconvénient majeur de ces voitures suiveuses c’est l’obstacle disposé artificiellement contrant la progression du gibier, et la formidable agence de renseignements faussant la déontologie de la vénerie qui voudrait donner toutes les chances à l’animal.
Il est arrivé un jour à un suiveur très avisé de se poster avec son véhicule au plus près du passage habituel de l’animal. Mal lui en a pris car le cerf sans se gêner a pris appui sur son capot défonçant par la même occasion le capot et le pare brise.
Les animaux payent déjà un lourd tribut aux champignonnistes
et aux automobilistes car ceux ci affolés par le dérangement des
premiers vont butter contre les seconds :
exemple en 1965 : dans la violence du choc le cerf a été projeté dans le fossé, mais à notre arrivée, ce dernier était déjà remis de son choc et nous n’avons retrouvé que deux morceaux d’andouiller brisés (Louis Goenvec).
Par contre quand une mobylette percute un cerf en septembre 1996 à 5h 30 du matin, cela se termine aux urgences avec 5 jours d’arrêt de travail.
La curée est très prisée des suiveurs il n’en demeure pas moins que c’est un spectacle auquel il faut préparer les enfants. Il est vrai qu’à l’heure de l’Europe, certains s’en prennent à ce mode “désuet” de chasse ancestrale qui perdure bien après l’abolition des privilèges.
C’est signe que les veneurs ont su s’adapter.
Affichette de contestation,
Trouvée au Rond des Forges.
Dans les années 1980 le cheptel est en baisse significative, le plan de chasse s’impose pour éviter l’arrêt de la chasse. Gérer les effectifs et protéger les biotopes passent par une régulation dévolue aux chasseurs, qui, parfois, critiquent à tort la tendance des forestiers à augmenter les plans de tirs… A Bercé, cette régulation est assurée à la fois par la chasse à tir et à courre.
Aujourd’hui encore, le courre du cerf est toujours attribué à l’équipage Chamchevrier. Celui du chevreuil à la famille Haricot (le Mans) Le Rallye Parence, créé en 1964 puis plus tard à son fils.
Vènerie N°123 de 1996
Celui du lièvre à Lionel Chevalier et Jeanick Bouraud, etc..
Les mentalités évoluent et la chasse se veut de plus en plus respectueuse de l’environnement dans ces pratiques quotidiennes.
Dans les année 1990, un couple d’ethnographes du CNRS : les Pinçon-Charlot, tente de percer les secrets de cette pratique qui divise en quelque sorte, notre société.
Tous les suiveurs ne prennent plus systématiquement le Porsche Cayenne ou la 2CV, mais certains enfourchent allègrement le VTT pour un périple ultra-physique à travers bois.
Joël Picard dans son numéro 17 (Au Pays des Oulines - L’illumite) nous fait part d’un
Après les adjudications de 2003, le renoncement de certains baux et leur réattribution en 2013, nous attendrons celles de 2015.
Présentation de La propriété de Champchevrier en 2012 (3'07)
D’ici là, nous aurons eu le plaisir d’aller au brame ou d’observer les jeunes au printemps.
Livres à lire :
Sports à Paris par Albert de Saint Albin (1889) Gallica.bnf.fr
Le Trésor de la Vènerie de Hardouin de Fontaines-Guérin (1394)
Autres articles concernant la chasse ou la pêche:
Documentation :
Livrets journaliers des personnels forestiers.
Revue Au Fil du Temps N° 61 - Pages 29 à 32 (Y. Gouchet - 10/2013)